Au moment où nous démarrions « Δ-révolution politique » nous savions qu’un grand nombre de nos concitoyens seraient troublés par la nature au-dessus des partis et supra-idéologique du mouvement.
Comment comprendre qu’il soit possible dans un pays où les partis politiques et leurs idéologies obsolètes continuent à infester la société, qu’il y ait une entité qui ignore et qui domine ces pratiques.
Comment Δ, mouvement purement politique, peut-il renoncer aux étiquettes et désirer sincèrement unir tous les citoyens sans les ranger dans des camps partisans et idéologiques. Ce projet est en train de se réaliser et nous sommes depuis plus d’un an toujours là, debout et forts comme jamais.
Δ n’a pas besoin des notions de droite, de gauche, de libéralisme, de socialisme pour se déterminer. Pour les jeunes générations ces notions sont aussi dépassées que les mammouths ou la chasse à l’arc. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un parti classique mais d’un mouvement politique vivant qui promeut 10 idées de bon sens qui visent à changer l’intégralité du système politique grec, pour combler le vide démocratique existant et à rechercher des solutions pérennes aux problèmes récurrents du pays. C’est pour cette raison que nous ne nous intéressons pas aux problèmes particuliers, mais considérant l’ensemble du système, il apparaît que les politiques engagées par les pouvoirs sont à l’origine des profonds problèmes du pays. La démonstration est d’ailleurs faite par tous ces problèmes qui perdurent malgré les multiples tentatives pour améliorer la situation.
L’heure est venue pour Δ et la démocratie.
Ces 10 idées de bon sens, c’est notre manifeste politique et tout ce que nous préconisons en tant que citoyens volontaires et êtres humains qui incarnent la doctrine de Δ. Pour soutenir notre révolution politique il suffit à tout un chacun d’aimer ce pays et d’aimer la démocratie. Rien de plus, rien de moins. Cette initiative se fait pour le bien commun et pour la défense et la pérennité de la démocratie.
Il est évident que l’amour de son pays ne se rencontre pas uniquement dans les idéologies de droite et en même temps l’amour pour la démocratie et pour le respect des droits du citoyen ne sont pas l’apanage des idéologies de gauche. Δ est au-dessus des partis, des couleurs et des préjugés liés aux vicissitudes de l’histoire.
L’édifice institutionnel de Δ s’appuie sur 10 grands principes et idéaux démocratiques qui s’en inspirent : l’indépendance de la justice, l’égalité des citoyens face à la loi, la méritocratie, la transparence, l’obligation pour les hommes politiques de rendre compte de leurs actes, l’indépendance de l’administration territoriale décentralisée, la concertation avec les citoyens avant les prises de décision et une réelle participation du peuple avec l’instauration d’une vraie démocratie. C’est aussi simple que cela et aussi fondamental. Ces idées ne sont pas proposées à l’instar des politiciens qui les utilisent pour attirer des votes et qui les renient le lendemain de leur élection. Ces principes que nous proposons constituent une doctrine structurée et révolutionnaire.
- L’indépendance de la justice garantit une société juste et pacifique. Elle n’autorise pas les lois qui profitent à une minorité et qui nuisent aux intérêts de la majorité des citoyens. Elle interdit la mise en œuvre d’une législation incohérente et anticonstitutionnelle. Elle punit et met fin à la corruption et à l’immunité des hommes politiques. Elle protège et garantit les droits de l’homme et du citoyen. L’indépendance de la justice est donc la condition capitale qui assure la séparation des pouvoirs, le pilier de la démocratie.
- L’égalité des citoyens face à la loi crée et garantit un État de droit. Si cette égalité fait défaut, l’État est dans l’impossibilité de légiférer, d’imposer des taxes et de demander des sacrifices aux citoyens considérés, au regard d’une loi injuste, comme des citoyens de seconde zone. Dans une société inégale où ceux, peu nombreux, qui détiennent le pouvoir, agissent sans contrôle, l’État n’a plus la légitimité morale de demander quoi que se soit à ses citoyens. L’impunité, les privilèges, l’utilisation complaisante de la loi… conduisent au népotisme, au favoritisme et in fine à une gestion déplorable de l’État.
- En politique, la méritocratie devrait transformer profondément la société. Les recrutements dans le secteur public devraient se faire sur les compétences et les aptitudes et non en fonction de la complaisance et obéissance aux gouvernants. En d’autres termes, c’est reconnaître et récompenser l’effort et le savoir-faire, pour le bien commun. C’est aussi la fin à l’omniprésence des partis politiques et le « système des dépouilles », fléau de notre temps. Le recrutement selon les compétences met en avant l’expérience, la réussite et ne laisse aucune possibilité au clientélisme et à la corruption. Cette pratique contribue à relever le niveau de vie et plus généralement le niveau du pays.
- La transparence signifie que le citoyen connaît les diverses actions qu’entreprend le gouvernement. La transparence exclut les informations mensongères, les calomnies, les supercheries et l’exploitation du peuple. Avec sa mise en œuvre, les accords secrets et de convenance qui n’ont d’autre objectif que de favoriser les intérêts de quelques-uns au détriment du pays et des citoyens, disparaissent définitivement. La transparence est également un préalable à une bonne gouvernance et assure la prospérité, puisqu’elle oblige les dirigeants politiques à prendre les bonnes décisions, à les divulguer et à accepter le jugement du peuple.
- L’obligation de justifier ses actes se trouve à l’opposé de l’irresponsabilité politique. Les hommes politiques rendent compte de leurs actes aux citoyens qu’ils représentent, qui les élisent et les subventionnent. Les citoyens sont en mesure de suivre les décisions des gouvernants et y porter leur jugement. Cette disposition institue la légitimité du gouvernement en garantissant une saine et juste administration de l’État, puisqu’elle s’expose au jugement et à la justification des mesures engagées.
- La consultation des citoyens sur des sujets importants interdit aux hommes politiques de décider au nom du peuple, sans le peuple et contre les intérêts du peuple. La concertation dépasse la ligne du parti ou le vote selon sa conscience pour suivre la seule voie acceptable qui oblige les représentants du peuple à consulter leurs électeurs. Ainsi les opinions des citoyens sont transmises aux plus hautes instances du pouvoir. La consultation des citoyens au-delà de son caractère participatif implique le contrôle des hommes politiques et du système. Il s’agit d’un procédé bien plus démocratique qu’une consultation électorale tous les 4 ans. Elle permet aussi de vérifier la mise en œuvre des promesses électorales et constitue une forme de renouvellement du mandat des représentants politiques.
- L’indépendance de l’administration territoriale décentralisée ne porte pas tant le centralisme et la bureaucratie mais devrait mettre fin aux dérives qui placent les instances administratives sous le contrôle de cadres incompétents du parti dominant. La décentralisation déliera les mains des maires et Présidents de régions sincèrement engagés qui n’auront plus à guerroyer avec les partis politiques ou supplier les ministres pour réaliser des travaux qui semblent évidents. On comprend bien qu’il est nécessaire de soutenir la créativité et les initiatives locales. Il est inconcevable que toutes les décisions soient imposées par le pouvoir central et les régions soient gérées par des exécutants. Ce n’est pas un hasard si la mise en œuvre du régime démocratique s’est appuyé sur les communes et leur administration. Une saine gestion des communes constitue le fondement d’un Etat puissant et non pas le contraire.
Justice, égalité, transparence, justification, concertation et indépendance des communes ne sont pas des vains mots mais des pratiques qui ont été testées et que nous défendrons face à tous ceux qui s’y opposent. Il s’agit des fondements d’une nouvelle idéologie : celle de la démocratie. D’une révolution politique où le citoyen ne valide pas simplement les choix du système par son vote mais participe activement à la prise de décision. D’une révolution anthropocentrique qui place le citoyen au centre du système politique. Aussi tragique que cela puisse paraître, on ne rencontre aucun de ces principes dans notre pays. Ils ne font partie d’aucun programme politique, d’aucune idéologie. Personne n’est en mesure d’y prétendre.
Δ , les femmes et les hommes qui le composent sont les seuls à promouvoir ces valeurs. ; celles-ci constituent leur profession de foi.
Participe à notre révolution politique pour libérer le pays : www.todelta.gr
……………………………………
« Lorsque le processus de changement social est enclenché, il est impossible de le stopper et de revenir en arrière.
On ne peut pas retirer la connaissance et le savoir à une personne qui a appris à lire.
On ne peut pas humilier une personne qui a de la fierté.
On ne peut plus opprimer des citoyens qui n’ont plus peur.
Nous regardons l’avenir et l’avenir nous appartient »
Cesar Chavez
Nous avons tout essayé, gouvernements orientés à droite ou gauche, des gouvernements modérés ou médiocres. Des partis politiques, des sauveurs, des alliances, des coalitions douteuses, des nouvelles générations et d’anciennes. Le résultat était toujours le même et il était toujours contre nous.
Certains disent que nous avons les hommes politiques que nous méritons. Nous avons voté pour eux et nous sommes donc responsables de notre sort. Cette campagne culpabilisante nous conduit à une impasse et nous monte les uns contre les autres. S’il faut faire porter des torts à quelqu’un, alors c’est à notre système politique. Ce système qui élève au pouvoir ses propres candidats qu’il désigne d’une manière qui rappelle un autre siècle. Ce même système corrompu où 20 % de nos représentants ne sont pas élus par les citoyens (12 députés de la liste nationale et 50 députés en bonus accordés au parti arrivé en tête) est gouverné par un parti élu avec 19,42 % des voix de l’ensemble des électeurs. Ce même système corrompu considère à son profit le vote blanc, synonyme du vote nul, dérobe les voix destinées aux petits partis qui ne peuvent pas accéder au parlement.
Nous savons donc ce dont nous n’avons pas besoin ; où il ne faut pas s’adresser s’il faut chercher une solution. C’est auprès de nous-mêmes qu’il faut s’enquérir. Ils essayent de nous convaincre que nous sommes passifs, indifférents, inactifs. En réalité c’est le système qui nous paralyse et nous rend incapables de réagir. Chacune de nos tentatives pour y participer soit elle est contrôlée (élections), soit est invalidée par les mécanismes instaurés par les partis politiques. La seule solution possible c’est de prendre pour la première fois les rênes du pays dans nos mains en toute liberté, en instituant de nouvelles règles du jeu.
Δ est la première campagne au-dessus des partis pour reformer le système politique grec, pour combler le vide de démocratie et rechercher des solutions définitives aux problèmes des citoyens.
L’édifice institutionnel de Δ s’appuie sur 10 réformes, antidote à la décadence des partis politiques et à la « démocratie des partis ». Il s’agit de 10 idées de bon sens dont les plus importantes :
- La fin des nominations et du contrôle des magistrats par les hommes politiques.
- L’indépendance absolue des communes et des régions.
- Le fonctionnement strictement démocratique des partis politiques.
- L’abrogation de la loi sur l’immunité et sur les privilèges des députés et des ministres.
- La lutte contre des problèmes pathogènes du système qui engendrent la corruption et des antagonismes nocifs pour le pays.
Δ défend avant tout une démocratie collaborative dans sa forme renforcée qui place le citoyen au centre du système politique et qui de ce fait participe activement au devenir de son pays. Nous parlons donc d’une révolution politique.
Notre démarche débute par le rassemblement de tous les sympathisants. Un grand nombre de sympathisants nous permettra d’influer et de rallier à notre cause des hommes politiques et des officiels pour mettre en application ces idées et pratiques de bon sens. Si le système s’y refuse et après avoir acquis une véritable force politique par le nombre important de sympathisants, Δ sera amené à se transformer en parti politique, déclaré et officiel.